Les sanctions occidentales infligées à la Russie après l’invasion de l’Ukraine en février 2022 ont jusqu’à aujourd’hui semblé être d’une efficacité toute relative. Certes, comme l’annonçait et l'espérait Vladimir Poutine l’Europe n’a pas gelé, mais elle paye son énergie, en général, et son gaz, en particulier, beaucoup plus chers et son activité économique en est déprimée au contraire de la Russie. Pour autant, quelques signes montrent que la Russie commence à souffrir. Gazprom, le géant du gaz, premier exportateur mondial, a enregistré l’an dernier sa première perte depuis 1999, de 6,9 milliards de dollars, et une baisse de 27% de son chiffre d’affaires. Et cela pourrait être le début d’un long naufrage.