Transitions & Energies

Le retour en grâce de l’hydroélectrique

L’art de ne pas regarder les problèmes en face

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Sur la relance du nucléaire, le gouvernement fait feu de tout bois

Avec le zèle des nouveaux convertis, Emmanuel Macron et Elisabeth Borne multiplient les initiatives pour accélérer le programme de construction de nouveaux réacteurs nucléaires et redonner à cette industrie de l’élan et de l’ambition. La question du nombre maximum de nouveaux réacteurs, que la filière française est capable de construire d’ici 2050, n’est plus tabou et plus limité à 14 et la possibilité d’augmenter la puissance des réacteurs existants, en touchant uniquement aux performances des générateurs de vapeur, va être étudiée de près.

Mine Charbon Australie

La hausse du prix du quota de CO₂, une arme anti-charbon

Contrairement à ce qu’on pouvait imaginer, la crise énergétique, née l’an dernier notamment de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, n’a pas ébranlée la crédibilité politique du marché des quotas de CO2. Et la forte remontée du prix du quota depuis le début de l’année 2023 jusqu’à atteindre 100 euros la tonne de carbone répond à la baisse du prix du charbon.

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Comment fonctionne un terminal méthanier

Avec l’invasion de l’Ukraine et la disparition d’une grande partie de l’alimentation en gaz naturel de l’Europe venant de la Russie, les pays de l’Union se sont rués sur les importations de gaz naturel liquéfié (GNL). Mais comment fonctionne un terminal méthanier qui transforme le gaz liquéfié en gaz qui peut circuler dans les canalisations? Article publié dans le numéro 15 du magazine Transitions & Energies.

Fils de cuivre Wikimedia Commons

Le cuivre a déjà transformé le monde et va encore le faire

Non seulement le cuivre est un métal indispensable à la vie moderne, à la production et distribution d’électricité, à l’éclairage, aux télécommunications… mais il est tout aussi indispensable à la transition énergétique. Il pourrait bien être le pétrole de la transition avec tout ce que cela implique de conflits économiques et géopolitiques pour avoir accès à cette précieuse ressource.

Paris Wikimedia Commons

ZFE, la bombe à retardement sociale est amorcée

Les Zones à faible émissions (ZFE) vont devenir dans les prochains mois et les prochaines années la parfaite illustration des fractures sociale et géographique qui minent la France. Elles vont exclure d’ici deux ans plus de 40% des automobilistes, les plus modestes, des agglomérations de plus de 150.000 habitants et plus de 70% deux ans plus tard… L’objectif annoncé, réduire la pollution atmosphérique, n’est pas contestable. Mais l’efficacité de la méthode l’est. Rappelons que les émissions les plus dangereuses pour la santé, celles de particules fines, ne sont liées que de façon minoritaire à la circulation routière (entre 25 et 34% en Ile-de-France et entre 13 et 15% dans le reste du pays). Et les confinements en 2020 ont permis de faire des expériences en grandeur réelle sur le véritable impact de la circulation automobile sur le niveau de particules fines. Il y a eu ainsi trois alertes aux particules fines en 2020 en Ile-de-France, dont deux pendant les périodes de confinements marquées par une très forte baisse de la circulation automobile… Et en plus, la profusion de textes législatifs parfois contradictoires, de décrets, de dérogations, de calendriers rend la mise en place des ZFE totalement...