Transitions & Energies

Les carburants de synthèse à la conquête du monde


Le nouveau numéro du magazine Transitions & Energies est paru.

Le numéro 18 du magazine trimestriel Transitions & Energies est dans les kiosques et également accessible en ligne ici.

Les carburants de synthèse à la conquête du monde

La technologie des carburants synthétiques et plus encore le passage à une échelle industrielle de leur production n’en sont encore qu’à leurs débuts. Mais ils offrent des avantages considérables allant de l’utilisation des équipements existants – les voitures, les camions, les navires, les avions et les systèmes de stockage et de distribution – à une grande acceptabilité sociale -permettre aux plus modestes de continuer à utiliser leurs vieux véhicules en les rendant verts- en passant par une empreinte carbone très inférieure à l’électrique par batteries.

L’efficacité économique et sociale et la diminution effective des émissions de CO2 doivent prendre le pas sur l’efficacité énergétique théorique et inopérante mise en avant par les institutions, les gouvernements et les lobbys qui imposent la voiture électrique.

Et puis également… entre autres :

Comment la Russie contourne avec succès l’embargo sur le pétrole

L’économie de la Russie étant celle d’un pays pétrolier et gazier, les sanctions occidentales mises en place sur ses exportations de pétrole, de gaz et aussi de charbon après l’invasion de l’Ukraine devaient lourdement affecter son économie. Il n’en a rien été, notamment parce que les ventes de pétrole et de produits raffinés n’ont pas été vraiment affectées. La Russie a réussi à contourner l’embargo en vendant massivement à l’Inde, la Turquie et la Chine grâce notamment à une flotte de tankers fantômes et des transferts de cargaisons en mer. Et en vendant de fait des produits pétroliers «recyclés» en Turquie, en Inde et en Chine aux Occidentaux. Et tout le monde le sait.

Panneaux solaire, une réindustrialisation européenne en trompe l’œil

La création par la Commission européenne en décembre 2022 de l’Alliance européenne de l’industrie du solaire photovoltaïque est un cas d’école. L’Europe sera-t-elle capable de reconstituer une industrie solaire qu’elle a sacrifiée il y a quelques années sur l’autel de la concurrence et d’échapper ainsi à une totale dépendance à ses fournisseurs chinois ? Il est permis d’en douter. Même subventionnés à outrance, les producteurs européens ne seront pas compétitifs. Leur salut ne peut venir que d’une innovation technologique de rupture qui aujourd’hui n’existe pas…

La rédaction