Transitions & Energies
Parc d'éoliennes marines

La plus grande ferme d’éoliennes off shore au monde entre en service


Le Royaume-Uni est devenu le centre de l’industrie éolienne off shore. Il le doit notamment à sa situation géographique, une île balayée par les vents.  Lundi 10 juin, la première tranche de la plus grande ferme d’éoliennes off shore au monde et la plus éloignée des côtes, Hornsea One, est entrée en service.

Hornsea One wind farm se trouve à 65 miles marin (120 kilomètres) à l’est des côtes anglaises au large de Hull et de Grimsby. Quand elle sera totalement opérationnelle, l’an prochain, elle sera capable avec sa puissance de 1200 MW de produire suffisamment d’électricité pour alimenter un million de foyers. Elle peut en alimenter, depuis le 10 juin, 287.000, puisque 50 de ses174 turbines sont entrées en service.  Les éoliennes installées font chacune 7 MW de puissance, 154 mètres de hautet 200 mètres d’envergure en bout de pale.

La Hornsea One wind farm offrira le double de la capacité de production de la plus grande fermed’éoliennes off shore au monde qui est déjà installée au large des côtes du Royaume Uni. Et ce n’est peut-être pas terminé. Un projet Hornsea Two pourrait porter la capacité de la ferme d’éoliennes à 3000 MW.

Hornsea One est une ferme très différente de celles qui existaient jusqu’à aujourd’hui, du fait de sa taille, de sa puissance et de son éloignement des côtes. Ainsi, la distance importante avec la terre ferme contraint l’équipe d’entretien et de maintenance de fonctionner comme sur une plateforme pétrolière. Elle reste sur place 4 semaines consécutives avant d’être relevée.

Le Royaume Uni possède aujourd’hui et de loin la plus grande capacité de production éolienne off shore en Europe. Elle se monte à 8,2 gigawatts, ce qui représente 44% du potentiel de toute l’Europe. C’est une des raisons pour laquelle le Royaume-Uni a réussi en mai à se passer pendant deux semaines d’électricité produite par des centrales à charbon. Cela n’était jamais arrivé depuis les débuts de la révolution industrielle.

La rédaction