<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Comment le réseau éolien a infiltré l’État

20 octobre 2025

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Comment le réseau éolien a infiltré l’État

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Il existe une véritable collusion entre des acteurs politiques, des hauts fonctionnaires, des entreprises publiques et la filière éolienne. Ils ont constitué au fil du temps un système au cœur de l’État avec pour objectif de transformer en profondeur la politique énergétique du pays. Par Fabien Bouglé. Article publié dans le numéro 26 du magazine Transitions & Energies.

Pourquoi la France continue à investir massivement dans l’électricité éolienne en dépit des oppositions grandissantes, de ses inconvénients techniques et économiques et du fait que le pays produit déjà en surabondance de l’électricité décarbonée ?

C’est une question régulièrement posée par ceux qui ne comprennent pas l’empressement du gouvernement à vouloir multiplier les éoliennes sur terre ou en mer dans le cadre notamment de la programmation pluriannuelle de l’énergie version 3. Prix garantis, subventions, priorité de réseaux, indemnisation de l’effacement, rentabilité garantie et élevée : des raisons qui expliquent bien la pugnacité du lobby éolien pour conserver de véritables privilèges. Mais cela serait impossible sans la création d’un réseau fait de liens de pouvoir et d’influence qui se sont tissés au fil du temps.

Il existe ainsi une véritable collusion entre des acteurs politiques, des hauts fonctionnaires, des entreprises publiques et la filière éolienne. Ils ont constitué un système au cœur de l’État avec pour objectif de transformer en profondeur la politique énergétique construite par de Gaulle, Pompidou et Giscard d’Estaing et la rendre dépendante des éoliennes intermittentes parées de toutes les vertus.

Les deux hommes qui ont fait la politique éolienne française

Pour commencer, il faut faire un peu d’histoire. La politique éolienne a commencé en France entre 1997 et 2002 avec le gouvernement de la gauche plurielle dirigé par Lionel Jospin qui avait besoin des élus écologistes pour obtenir une majorité parlementaire. Cette alliance entre le Parti socialiste et les Verts a conduit à l’arrêt du développement du nucléaire et la promulgation en juin 2001 de l’arrêté qui octroyait aux exploitants d’éoliennes un prix garanti d’acquisition de l’électricité produite de 81 euros le mégawatheure (MWh). Cette mesure a permis le développement de la filière éolienne en France en lui garantissant la rentabilité.

À partir de 2012 avec la présidence de François Hollande, le développement de la filière éolienne s’accélère considérablement tout comme son influence. Le nombre d’éoliennes installées est multiplié par trois passant de 3 800 en 2012 à 10 000 aujourd’hui avec une moyenne de puissance installée sur terre de 2 MW. Pendant le mandat de François Hollande, deux personnages assez peu connus du grand public vont jouer un rôle tout à fait déterminant dans cette nouvelle donne énergétique : Xavier Piechaczyk et François Brottes.

Le premier, Xavier Piechaczyk, est nommé en 2012 conseiller du Premier ministre sur les questions d’énergie et devient de 2014 à septembre 2015, conseiller du président de la République sur cette même question. À ces postes stratégiques, il va être le concepteur et le maître d’œuvre de deux lois désastreuses pour la politique énergétique française. Celle du 15 avril 2013 qui libéralise l’installation des éoliennes en supprimant de nombreux verrous qui freinaient leur implantation sur le territoire et la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte qui fixe l’objectif d’une réduction à 50 % de la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici à 2035.

François Brottes est pour sa part député socialiste et président de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Il est le rapporteur de la loi du 15 avril 2013 qui libéralise les éoliennes et préside également la commission à l’origine de la loi relative à la transition énergétique qui réduit la part du nucléaire. Il crée en 2014, avec son homologue du Bundestag, Peter Ramsauer, un groupe de travail sur la future Europe de l’énergie, commun aux Parlements français et allemand. Et il ne cache pas son parti pris. François Brottes n’hésite pas ainsi à s’exprimer publiquement pour soutenir la filière éolienne lors du colloque du 18 octobre 2012 au palais Brongniart du syndicat France énergie éolienne pour l’assurer de son soutien. Une fois les deux lois votées, il démissionne immédiatement de l’Assemblée nationale, le 19 août 2015, soit deux jours seulement après l’adoption de la loi sur la transition énergétique, pour être nommé le 1er septembre 2015 à la présidence de RTE (Réseau de transport d’électricité). Mission accomplie.

RTE, une décennie d’influence pro-éolienne au centre du système énergétique public

RTE est une filiale d’EDF créée par André Merlin qui en est devenu le président en juillet 2000. C’est une entreprise éminemment stratégique qui a pour mission d’entretenir, d’exploiter et de développer le réseau de transport d’électricité à haute et très haute tension. Pour la filière éolienne, disposer à la tête de cette entreprise d’un ardent défenseur constitue un avantage précieux, car c’est RTE qui raccorde les parcs éoliens aux réseaux électriques, qui coordonne les différentes sources d’électricité et qui assure la priorité de réseaux des productions d’électricité renouvelables intermittentes comme les éoliennes. En outre, RTE est actionnaire d’EPEX SPOT, le marché européen de l’électricité, et s’est vu déléguer par les gouvernements la mission stratégique de réaliser les études prospectives sur les scénarios des futurs énergétiques de la France. Cela permet tout simplement de dicter la politique énergétique du pays.

Avec François Brottes à la tête de cette filiale à 100 % d’EDF mais considérée comme indépendante, la filière éolienne s’assure un avenir radieux. Sa nomination ne passe d’ailleurs pas totalement inaperçue et suscite en juillet 2015, quelques semaines avant qu’elle devienne effective, la colère d’un certain François Bayrou alors président du Modem. Il souligne le soupçon de collusion.

« Cette décision est profondément malsaine. Un député, qui plus est un député président d’une commission, un député qui a porté un très grand nombre de textes, d’amendements concernant l’électricité, concernant EDF, va se retrouver à la tête d’une filiale d’EDF pour laquelle il aura lui-même fixé les règles et naturellement avec le pouvoir et les avantages qui vont avec. […] Cela est insupportable. »

François Bayrou, qui rappelons-le avait appelé à voter François Hollande à l’élection présidentielle de 2012, va même plus loin encore dans ses accusations. « La loi, elle se fait évidemment avec les lobbys qui, dans les coulisses, agitent les députés et les sénateurs pour qu’ils adoptent des textes qui vont dans le sens des intérêts particuliers de telle ou telle entreprise. Eh bien cela, au lieu d’être écarté, au lieu d’être sanctionné, est récompensé par une fonction extrêmement valorisante pour service rendu. »

Une fois dans la place, François Brottes renouvelle totalement, le 1er octobre 2015, le directoire de RTE et nomme comme membre Xavier Piechaczyk, dont la presse souligne du fait de son statut de conseiller du président de la République, le rôle déterminant qu’il a joué pour faire nommer François Brottes à la tête de RTE. Cinq années plus tard, le 1er septembre 2020, les choses sont bien faites et Xavier Piechaczyk remplace François Brottes à la présidence de RTE, poste qu’il occupe toujours aujourd’hui. Il a même été renouvelé dans ses fonctions le 12 juin 2025 après l’avis favorable donné avec une rapidité remarquable par la Commission de régulation de l’énergie dirigée par Emmanuelle Wargon, dont il est question un peu plus loin.

Après sa nomination, Xavier Piechazyck nomme à partir de janvier 2021 Pauline le Bertre comme directrice de cabinet adjointe et conseillère spéciale. Elle dirigeait auparavant France Énergie Éolienne, principal lobby de la filière éolienne en France. Elle quitte ses fonctions à RTE en décembre 2022 pour rejoindre l’autorité énergétique du gouvernement de l’État de New York aux États-Unis et s’occupe du programme des éoliennes en mer. En janvier 2025, le délégué général adjoint de ce même lobby France Énergie Éolienne, devenu entre-temps France Renouvelable, rejoint RTE comme directeur adjoint responsable de la stratégie et du développement.

Avec François Brottes et ensuite Xavier Piechazyck, RTE est ainsi devenu la tête de pont des partisans de l’éolien au cœur même du système énergétique français. Pas étonnant si Les Échos titrait, par exemple, en septembre 2023 : « RTE milite pour l’accélération en France des renouvelables… » On retrouve cette volonté de façon évidente dans les scénarios de RTE sur le futur énergétique 2050 qui servent de référence et guident la stratégie énergétique du pays. Ils font la part belle aux hypothèses donnant un rôle majeur aux productions renouvelables intermittentes, solaires et éoliennes. De scénario de décarbonation construit prioritairement sur le nucléaire, l’hydraulique et la géothermie, il n’y en a point.

La Cour des comptes aussi a choisi son camp

Lorsque François Brottes quitte ses fonctions à la tête de RTE, il est nommé le 26 août 2020 conseiller maître en service extraordinaire à la Cour des comptes. Rappelons que l’installation d’éoliennes en France étant très largement subventionnée par de l’argent public, cette politique se mène sous le regard de la Cour des comptes. Elle avait d’ailleurs publié un rapport très critique sur le sujet en 2018 intitulé « Le soutien aux énergies renouvelables ». Les magistrats alertaient alors sur le coût particulièrement élevé des énergies renouvelables intermittentes.

Mais avec l’arrivée de François Brottes, l’institution change de cap. Elle publie en octobre 2023 un rapport intitulé « Les soutiens à l’éolien terrestre et maritime » reprenant tous les éléments de langage de la filière éolienne : « Les objectifs ambitieux étaient non atteints », il existe « des obstacles réglementaires au développement de l’éolien », « il fallait concrétiser une planification spatiale… »

À la vue de la tonalité du rapport, une demande écrite est formulée auprès d’Annie Podeur alors présidente de la 2eChambre l’ayant publié afin qu’elle communique les noms des magistrats l’ayant rédigé et la liste des professionnels auditionnés. Cette dernière oppose un refus catégorique et sans fondement de communiquer ces éléments…

Cette opacité éveille les soupçons et conduit à une enquête qui dévoile alors que le président de la 3e section responsable de la rédaction du rapport était Jean-Paul Albertini. Il avait été de 1999 à 2002 conseiller puis directeur de cabinet des ministres de l’Environnement écologistes farouchement antinucléaires et même maintenant collapsologues pour le dernier, à savoir Dominique Voynet et Yves Cochet. Parmi les titres de gloire de Dominique Voynet, il y a notamment son audition en février 2023 devant la commission d’enquête parlementaire sur la souveraineté énergétique. Elle avait reconnu avoir tout fait pour « saborder le nucléaire français » et avoir pour cela sciemment trompé Lionel Jospin pour obtenir l’arrêt très prématuré du réacteur de recherche Superphénix. Cela ne l’a pas empêchée d’être nommée en mars dernier au Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire. Elle pourra y poursuivre son travail de sape.

Quant à Jean-Paul Albertini, il était directeur de cabinet du ministre de l’Environnement quand est publié le 8 juin 2001 le fameux arrêté Cochet qui instaure en France des prix garantis et des subventions pour les exploitants d’éoliennes. Il est toujours en vigueur.

Après l’accession au pouvoir de François Hollande, Jean-Paul Albertini est nommé au poste stratégique de délégué interministériel au développement durable et commissaire général au développement durable au sein du ministère de l’Écologie de 2012 à 2014 au moment de la promulgation de la loi Brottes.

Le magistrat de la Cour des comptes qui juge le financement de la politique énergétique du pays a donc été l’un des acteurs majeurs de la mise en place de cette politique. On comprend mieux pourquoi la présidente de la 2e Chambre de la Cour refusait catégoriquement de donner cette information ! Mais il y a encore mieux…

Le ministère de l’Écologie héberge un lobby éolien allemand

On découvre ainsi, installé dans les bureaux du ministère de l’Écologie, un lobby allemand de promotion de la filière éolienne. Intitulé initialement en 2006 Bureau de coordination pour l’énergie éolienne, il devient dix ans plus tard l’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE). La liste de ses membres est éloquente. On y retrouve toute la galaxie de la filière éolienne allemande, industriels, financiers, exploitants, cabinets d’avocats spécialisés. Il y a aussi des acteurs français comme RTE, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et les deux principaux lobbys éoliens français France renouvelable et le syndicat des énergies renouvelables. Il y a même EPEX SPOT, le marché européen de l’électricité, des financiers comme le célèbre gestionnaire de fonds américain BlackRock et des acteurs de la filière du gaz naturel dont les centrales sont le complément indispensable des productions intermittentes.

Et pour que les choses soient parfaitement claires, il s’agit bien d’un lobby allemand. C’est une association de droit allemand dont le siège social se trouve à Berlin au 34-35 Scharnhorststraße, l’adresse du ministère fédéral de l’Économie et de l’Énergie. De toute façon, la France n’a pas de fabricants d’éoliennes.

L’OFATE a ses bureaux au ministère de l’Écologie et son directeur, l’Allemand Sven Rösner, dispose d’une adresse électronique du ministère de l’Écologie et est installé dans les locaux de la DGEC (Direction générale de l’énergie et du climat)… au bureau n° 26S29. La DGEC a rédigé, très mal, la programmation pluriannuelle de l’énergie.

Il est au passage assez difficile d’imaginer que la filière nucléaire française disposerait de bureaux et d’une présence permanente au sein du ministère de l’Industrie à Berlin.

L’Ademe, une courroie de transmission

L’Ademe, qui s’est depuis autoproclamée Agence de la transition écologique, est un établissement public à caractère industriel et commercial créé en 1991 qui dépend du ministère de l’Écologie.

Cette agence emploie 1 000 salariés et son budget annuel est passé de 1 milliards d’euros en 2020 à 4 milliards en 2025. Mais elle s’est fait remarquer, entre autres, par des campagnes de communications incongrues ou réellement stupides sur la fréquence de lavage des sous-vêtements des Français, ou sur la limitation des temps de forfaits mobiles…

Bernard Accoyer, ancien président de l’Assemblée nationale, dénonce dans son livre Une affaire d’État – La tentative du sabordage du nucléaire français (éditions Hugo Doc) les origines antinucléaires, décroissantes et pro-éoliennes des dirigeants successifs de cet établissement. Non seulement dans ses publications, l’Ademe fait la promotion incessante des renouvelables intermittents, mais via Ademe Investissement, elle a financé des parcs éoliens, notamment en mer. Elle finance aussi directement plusieurs associations du réseau éolien, et pas des moindres.

On y trouve :

-Négawatt, officine pro-éolienne qui prône un scénario 100 % renouvelable et est financée également par des exploitants de parcs éoliens.

-Réseau action climat, pro-éolien et antinucléaire financé par des fondations allemandes pro-éoliennes.

-Quota climat qui prône la censure des propos anti-éoliens et est également financé par des exploitants éoliens.

Pour illustrer la proximité de l’Ademe avec le lobby éolien, Jean-Louis Bal, ancien président du syndicat des énergies renouvelables, a été un temps directeur productions et énergies durables de l’Ademe. Michel Gioria ancien délégué général de France Énergie Éolienne, a été pendant quinze années collaborateur de l’Ademe.

La Commission de régulation de l’énergie, une institution soi-disant indépendante

La CRE (Commission de régulation de l’énergie) est une autorité administrative indépendante responsable du bon fonctionnement des marchés de l’électricité. Elle joue un rôle fondamental puisqu’elle octroie les autorisations d’exploiter des parcs éoliens en mer et sur terre dont elle gère les appels d’offres. La CRE est présidée par Emmanuelle Wargon qui été secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique de 2018 à 2020 et a été ensuite ministre du Logement jusqu’en mai 2022 dans le gouvernement Castex. Défaite aux élections législatives de juin 2022, elle a été recasée à la tête de la CRE par décret présidentiel en août 2022.

Mais cela n’a pas été sans difficultés, car une majorité de parlementaires s’est alors opposée à sa nomination la jugeant trop engagée ; ils n’étaient cependant pas suffisamment nombreux, il aurait fallu les deux tiers pour l’empêcher. Elle a eu beau affirmer devant les députés sa totale indépendance si elle était nommée à la tête de la Commission de régulation de l’énergie, il n’en sera rien… Le 2 octobre 2024, elle intervient lors du colloque de France Renouvelables pour réaffirmer devant Anne Catherine de Tourtier, la présidente de l’organisation éolienne, que les équipes de la CRE et du lobby « travaillent en bonne intelligence et en grande proximité avec les mêmes objectifs… L’éolien terrestre, l’éolien en mer sont sans aucun doute indispensables à la décarbonation de la France et à notre souveraineté énergétique. C’est un message qu’il convient de rappeler et vous pouvez compter sur la CRE pour le défendre résolument ». Le message est clair.

Il l’est encore plus quand elle facilite avec zèle la reconduction contestée pour les raisons que l’on sait de Xavier Piechaczyk à la présidence de RTE. Elle est validée par la CRE le 10 juin 2025, quatre jours seulement après la réception de la demande.

À l’Élysée aussi…

Les militants et partisans de la filière éolienne ont donc infiltré presque tous les rouages de la politique énergétique française. Et ils sont aussi à l’Élysée ! Benoît Faraco, qui a été conseiller énergie du Premier ministre après avoir été au cabinet de différents ministres depuis 2012, a été nommé en septembre 2020 conseiller énergie du président de la République Emmanuel Macron. Ce proche de Pascal Canfin, dont il a été le conseiller en 2012 lorsqu’il était ministre délégué au développement, avait été auparavant porte-parole de Réseau action climat (réseau d’associations antinucléaires et pro-éoliennes financé par l’Ademe et des fondations allemandes) puis responsable climat de la Fondation Nicolas Hulot. Benoît Faraco a été nommé le 23 mai 2025 ambassadeur climat de la France avec pour mission de préparer les futures COP.

Son remplaçant Nicolas Clausset, nommé conseiller d’Emmanuel Macron en juillet 2025, est l’ancien conseiller énergie d’Élisabeth Borne entre 2019 et 2020 quand elle est ministre de la Transition écologique puis directeur de cabinet du ministre délégué de l’Énergie Olga Givernet dans l’éphémère gouvernement Barnier. Il a occupé entre 2022 et 2023 la fonction de responsable des système électriques et des énergies renouvelables au sein de la DGEC. En 2022, il intervenait lors du colloque de France Renouvelables pour vanter le rôle de l’éolien comme outil de l’indépendance française…

On mesure bien avec ce tableau, qui reste incomplet, l’infiltration du réseau éolien dans tous les rouages de l’État intervenant dans la politique énergétique et la difficulté qu’il y a à reprendre en main aujourd’hui le destin énergétique du pays. Cela est pourtant devenu une véritable nécessité.

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