La capture et le stockage de carbone, futurs moteurs de la croissance mondiale ? C’est l’opinion défendue par le Global CCS Institute… dont la mission est justement de promouvoir ces technologies. À la clef, des dizaines de millions de créations d’emplois et des centaines de milliers de milliards “d’avantages économiques”, par rapport au statu quo, à savoir, ne rien faire. le Global CCS Institute pointe du doigt en particulier l’Asie où les centrales à charbon émettent à elles seules un tiers du CO2 mondial lié à l’énergie. Un CO2 “facile à capter”, puisqu’il suffit de le récupérer à la sortie des chaudières ! Le captage du CO2, aujourd’hui présenté comme extrêmement coûteux (100 dollars la tonne !) pourrait chuter à 20 dollars s’il fait partie intégrante du processus de production d’énergie. On expérimente même des centrales au gaz dans lesquelles le captage du carbone est intégré au cycle de combustion, réduisant les émissions à zéro…
Sur le même sujet
Pour la première fois, de l’électricité solaire spatiale a été transmise sur Terre
Caltech (California Institute of Technology) a réussi la première expérience de son ambitieux projet SSPP (Space Solar Power Demonstrator). La prestigieuse université a mis en orbite au tout début de l’année trois éléments clés de ce qui pourrait être une centrale solaire en orbite afin de les tester. La première expérience, transmettre sur terre de l’électricité solaire depuis l’espace, est un succès.
Les forêts boréales nord-américaines brûlent beaucoup, mais moins qu’il y a 150 ans…
Attention aux conclusions un peu trop hâtives sur l'impact du changement climatique. Les incendies de forêt en Amérique du Nord sont depuis plusieurs années fréquents, de grande ampleur et dévastateurs, mais il s’agit avant tout de phénomènes naturels qui étaient encore plus importants au XIXème siècle...
Le cartel élargi des pays producteurs de pétrole, l’Opep+, tente de reprendre le contrôle du marché
Les 23 pays producteurs de pétrole réunis au sein du cartel élargi Opep+ ont décidé dimanche 4 juin à Vienne de réduire leur production d’un million de barils par jour en juillet. Un effort qui sera fait uniquement par l’Arabie Saoudite et pourra être prolongé au-delà du mois de juillet. Ils se sont mis aussi d’accord pour prolonger en 2024 la baisse de production de 1,66 million de barils décidée en avril dernier. Ils espèrent ainsi réussir cette fois à enrayer la baisse des prix du baril. La diminution de production décidée en avril n’a eu aucun impact durable sur les prix tout comme celle de 2 millions de barils d'octobre 2022. Les pays producteurs ont vu les cours du pétrole perdre 25% depuis la fin de l’année dernière et affecter leurs comptes publics et leur pouvoir d’achat. Ils se sont en partie piégés eux-mêmes car ils ont contribué à créer l’inflation qu’ils subissent, notamment celle des prix des biens manufacturés et des produits alimentaires.