La COP26 aura vu le nucléaire redevenir fréquentable

L’urgence climatique va-t-elle sauver l’énergie nucléaire? Il y a dix ans, après l’accident de Fukushima, elle semblait condamner. A ce moment-là, plusieurs pays ont renoncé au nucléaire et la quasi-totalité des projets de construction de centrales ont été arrêtés ou retardés. Oui mais voilà, l’électricité nucléaire est la plus décarbonée qui soit et elle a en outre l’avantage de ne pas être intermittente comme l’éolien et le solaire. Sans nucléaire, il sera encore plus difficile d’atteindre les objectifs de réductions des émissions de CO2. L’AIE comme le Giec le disent. Et certains pays ont fait résolument le choix du nucléaire comme la Chine qui compte construire une centaine de réacteurs lors des quinze prochaines années. Alors soudain à la COP26, le nucléaire n’est plus une énergie pestiférée.