La Chine et l’Inde ne veulent pas entendre parler de la taxe carbone européenne aux frontières

La nouvelle taxe carbone européenne aux frontières sur les importations d’acier, de ciment, d’aluminium, d’engrais, d’électricité et d’hydrogène est entrée depuis quelques semaines dans une phase dite de transition. Les importateurs doivent maintenant déclarer quelles sont les émissions de CO2 liées aux productions en question. Non seulement les doutes existent sur l’efficacité, les augmentations de prix inévitables qu’elle va entraîner et surtout sur les failles de cette taxe, mais elle suscite une opposition grandissante de plusieurs pays importants dont la Chine et l’Inde.