Sans surprise, la COP26 n’a fait que des «déçus»…

Le scénario était joué d’avance. La COP26 aura donné le sentiment de ne pas avoir servi à grand-chose. La dramatisation, la dénonciation et la médiatisation à outrance d’un faux suspense ne sont pas exactement les moyens de régler des problèmes d’une telle ampleur. Une brochette de chefs d’État se rencontrant le temps de faire une belle photographie n’a pas le pouvoir de décider du scénario climatique dans lequel le monde va s’engager. Les 40.000 délégués, activistes, fonctionnaires, chercheurs, lobbyistes, journalistes… présents et gonflés de leur importance non plus. Au mieux, les COP donnent des impulsions. L’essentiel est ailleurs. Dans la baisse des coûts des énergies renouvelables, du stockage de l’électricité et de la gestion intelligente des réseaux qui élargit les alternatives aux énergies fossiles. Dans la mobilisation des opinions. Le reste c’est du «bla-bla-bla» pour reprendre l’expression de Greta Thunberg qui a dénoncé la COP26, mais y était bien présente…