L’industrie nucléaire américaine a beaucoup de points communs avec son homologue française. Elle a eu les pires difficultés à terminer le chantier de ses deux réacteurs de troisième génération, l’AP1000 de Westinghouse, à plant Vogtle en Georgie tout comme EDF avec l’EPR de Flamanville ou celui d’Olkiluoto en Finlande. A chaque fois, les délais et les budgets ont explosé. Le défi maintenant pour le nucléaire américain comme son homologue français, affaiblis tous deux par des décennies d’abandon, est d’être capable de construire des réacteurs à des coûts et dans des délais acceptables. Il est loin d’être gagné.